Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

mercredi 3 juillet 2013

Sakurafubuki ( floraison des cerisiers)

Les cerisiers fleurissent malgré tout de Keiko Ichiguchi.

Ce manga post Fukushima est un bel hommage à la vie. 

Keiko Ichiguchi est une japonaise expatriée en Italie, elle s'inspire d'ailleurs de sa vie pour créer les personnages du manga.

Mars 2011, le Japon est frappé par un tremblement de terre, rien de bien effrayant en soi, l'archipel connait les colères de la terre depuis longtemps. Mais ce tremblement de terre va compliquer la donne puisqu'il va être suivit d'un tsunami. Ces images marquent, elles en ravivent d'autres.. Les médias s'emballent mais aucunes informations précises juste de la panique. 
Alors comment vivre pareil situation lorsqu'on est expatrié  à des milliers de kilomètres des siens ? 

Les autorités vont minimiser l'impact du tsunami sur les installations nucléaires de Fukushima, mais ailleurs dans le monde des yeux experts pressentent la catastrophe. Et lorsque l'accident à lieu, on demande à tous de ne pas aller au Japon. Mais Itsuko veut plus que tout tenir sa promesse est aller voir les cerisiers en fleur avec son ancienne institutrice et son mari Angelo. Le printemps est si proche et le pays si mal. Contre l'avis de tous Itsuko va organiser son voyage au Japon. 

Et une banale promesse va devenir un Hommage à la vie, le cycle des cerisiers rassure, nos vies éphémères sont un cycle de renaissance et comme ces fleurs délicates, nous sommes appelés à nous reconstruire et à revivre. 



Contrairement à d'autres ouvrages ce one shot est accessible à tous, il est publié dans le sens de lecture occidental. Il est emprunt d'une vision face aux catastrophes bien différente de la notre. Il y a dans la dernière planche une promesse d'espoir qui en ces temps est la bienvenue. 

Je vous invite fortement à le lire !

Bien à vous !!

Haruko

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