Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

mercredi 12 septembre 2012

un univers de papier: Polar

Lors d'un précédent post j'ai déja eu l'occasion de vous parler de Jean-Christophe Grangé dont j'ai adoré certains livres comme les rivières pourpres ou encore le concile de pierre. Aujourd'hui je reviens avec son dernier roman Kaïken.



Le kaïken c'est un petit sabre japonais , que les femmes de samouraï utilise pour mettre fin à leurs jours. Le titre annonce déja la couleur, le roman sera sombre, brutal, chimérique. On retrouve ici des personnages tourmentés. Passan, le flic, mystifié par le Japon, éprouvant une fascination morbide et clichée du japon "antique". Idéalisant la culture des samouraïs, Passan cherche dans cette culture des ancrages, lui l'enfant abandonné par des parents trop excentriques.De sa naissance si particulière, il tire un goût de l'extrême, il ne vit pas il tire sur la corde jusqu'à la rupture. 
Naoko, japonaise immigrée en France, tiraillée entre l'éducation stricte et la liberté acquise. Image idéale de la beauté. Mère et épouse mais aussi combattante, dans son milieu elle ne laisse rien passer et lorsqu'elle verra son monde volé en éclats, elle protégera ce qui lui est le plus précieux Shinji et Hiroki. 
Ce couple est une sorte de Ying et de Yan, deux antagonismes mais qui forment un tout. 

Comme bien souvent le crime est odieux, Passan traque au mépris des règles l'Accoucheur, l'affaire se solde par une conclusion amère au goût d'inachevée. Mais dans l'ombre se profile autre chose, un fantôme du passé refait surface avec fracas. Que peut bien cacher Naoko ? Après dix ans de vie commune Olivier Passan découvre que son épouse, qui déteste tant le Japon, est en fait un pur produit de la tradition. Elle a pratiqué l'art du combat samouraï, elle a la tradition chevillée au corps et le Japon coule dans ses veines.

Roman en trois actes Craindre, combattre, tuer, comme une pièce de théâtre le roman gagne intensité. Le final est une nouvelle fois intéressant. Les coupables présumés ne sont pas tous avérés.

C'est du Grangé dans son schéma classique, un crime sordide, un personnage au passé obscur, torturé et une fois de plus des naissances peu classiques. Je n'en dis pas plus. 
J'ai bien aimé. Je l'ai lu très vite car j'avais envie de comprendre le pourquoi du comment ? Noté que dans la police du titre le K a la forme d'un sabre.


Bonne lecture à vous !!

Haruko

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