Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

samedi 28 juillet 2012

Un univers de papier: En route vers le Japon

Bien que mon week end (du 21 juillet) fut chargé mes quatre heures de train m'ont permis de lire deux livres très sympa sur le Japon. (Merci maman de les avoir déposé sur mon bureau).

Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime d'Elena Janvier.

Ce livre pointe avec humour les ressemblances et les divergences entre nos deux cultures. On se promène dans un lexique qui nous fait voyager entre Paris et Tokyo. L'auteure ou plutôt les auteures ont toutes les trois vécues au Japon. Elles nous invitent à découvrir le pays. 

Morceau choisi lettre L.
"LIRE
Lecture: Au Japon, on peut lire verticalement et de droite à gauche, ou bien horizontalement et de gauche à droite, selon la situation.
Les dos des livres, par exemple.Dans les librairies, les bibliothèques, chez les bouquinistes, on se tient droit devant les rayons, que l'on parcourt des yeux sans se pencher, ni à droite, ni à gauche, et surtout sans avoir à incliner la tête dans un sens puis dans l'autre. Si le livre est épais, alors le dos est assez large pour recevoir un titre horizontal. A se demander pourquoi on a pas résolu le problème en Europe, en adoptant un sens identique pour tous les livres. On arrêterait alors de se dodeliner, et l'on verrait se déplacer les lignes parallèles des lecteurs devant les étagères.
Le sous-titrage des pièces de nô à la télévision, des films au cinéma, combine les deux sens de lecture. On pourra lire sur la droite de l'écran, verticalement et de haut en bas, le texte des dialogues, tout en voyant apparaître en bas de l'écran, des informations utile à la compréhension de la scène."
Il faut une sacrée concentration pour lire tous ces sous-titres en Europe, on se limite à lire rapidement en bas et ça n'est pas un exercice qui plait à tous.

Ce livre référence un tas de chose de la machine à laver en passant par les mangas ou encore la lumière et les couleurs. 





L'autre livre s'intitule Look at me Tokyo d'Antoine Kruk.

L'auteur est le fils d'un architecte français et d'une artiste japonaise. Né en plein flower power, il est le fruit d'un métissage qui offre deux cultures, deux visions du monde. 
C'est à la fois un carnet de croquis et un regard sur une ville qui semble vivre plusieurs vies. On se promène dans un Tokyo insolite. 
La préface de Kenzo Takada est à lire. Elle est intéressante.

En lisant ce livre j'ai compris pourquoi ce pays m'attire autant. Je me retrouve un peu dans cette culture à la fois emprunte de tradition et éprise de liberté, d'originalité et d’extravagance.
Antoine Kruk croque Tokyo et ses habitants, commente avec humour et le regard critique français cet univers décalé nippon. 

C'est une sorte d'appel au voyage, pour les esprits épris d'aventure. Si il faut lui attribuer un mot ça serait "Impressions", l'auteur met sur le papier un instantané qui une fois passé se perd dans le flot de la vie ou de la ville.



ces deux livres je les ai dévoré, après avoir tourné la dernière page, il flottait dans l'air comme une envie de départ. J'avais un goût d'aventure sans pour autant avoir quitté mon train. 


Bonne lecture à tous !!

Haruko


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